Bon, je vais essayer de rattrapper mon retard parce que je suis à Bali et les souvenirs de Yogyakarta commence déjà à s'estomper...
Alors, la première chose à savoir c'est que les Indonésiens ne pratiquent pas le bus de nuit. Soit ils ont peur du noir, soit ils ne veulent juste pas bosser après le coucher du soleil mais, en tout cas, ils ne facilitent pas la tache aux voyageurs.
Les transports nocturnes c'est quand même très avantageux pour un routard : d'abord, cela permet de ne pas perdre une journée d'hypothétiques ballades, visites ou rencontres et en plus, ça fait économiser des nuits d'hôtel !
Bon, ben là, non ! Du coup, départ de Pangandaran à 7h du mat' et arrivée à Yogya à 15h. Le paysage n'était pas forcemment fantastique alors roupillon dans le minibus spécialement affrêté pour Florence et moi (donc 1 banquette chacune, pratique pour la sieste).
Tout de suite, j'ai quand même remarqué que les rues étaient plus accueillantes qu'à Jakarta ou à Bandung. Jalan Malioboro notamment est animée de gargottes et de magasins de batiks. Et ça tombait bien puisque l'hôtel que nous avions repéré dans mon vieux Lonely était à deux pas.
Pour 100 000rp, nous avons eu droit à une jolie chambre, propre, avec une salle de bain, certes sommaire mais correcte et surtout... une petite piscine au fond d'un patio !
Une rapide douche plus tard, nous étions rejointes par nos copines Niniek, Russelin et Tika. Surprise du chef : Russel a une voiture ! Vous découvrirez plus tard que ce n'est pas nécessairement une bonne chose... Les filles nous ont emmenées à Alun Alun (toutes les places centrales des villes s'appellent ainsi). Sur celle-ci, se trouvent 2 arbres dits "Banyan" dont certains croient qu'ils enferment des fantômes. La tradition est de partir d'une point de la place, yeux bandés et de réussir à marcher jusqu'à l'un des deux pour que son voeu soit exaucé.
Après 2 essais, j'ai fait une croix sur mon souhait !
Nous nous sommes ensuite promenées sur les remparts de la ville dans la ville; un quartier réservé à la cour du Sultan. Puis nous avons expérimenté le lesahan. Il s'agit d'une petite zone sur le trottoir sur laquelle sont posées des nattes en paille (type rabanes) et sur lesquelles on déguste des mets de toute sorte. En l'occurence, rien de mémorable puisque je ne m'en souviens pas !
Malgré mes gentilles protestations, il a été difficile de convaincre nos hôtes de ne pas aller voir Borobudur dès le lendemain c'est à dire une SAMEDI !!!! Comme prévu, le temple était pris d'assault par des touristes du monde entier. Est-ce la raison pour laquelle je ne l'ai pas autant apprécié que je l'anticipais ? Je ne sais pas mais la strusture de cet énorme bloc ne m'a pas impressionnée plus que ça ! Sa base de 118x118m est soit, imposante mais il n'a pas le côté élancé des temples de thaïlande. Il a même l'air assez écrasé sur lui-même. Les pélerins sont censés faire 3 fois le tour de chacune des 6 terrasses ce qui laisse le temps de contempler les parois sculptées des passages étrois. Ce qui est assez rigolo, c'est que, suite au tremblement de terre de 2006, a eu lieu une reconstruction et qu'on dirait que certaines pièces n'ont pas exactement été replacées au même endroit. Du coup, quelques personnages ressemblent à ces puzzles qu'on faisait quand on était petits ! Vous savez, ceux type casse-tête avec les carrés qu'il fallait faire glisser pour reconstituer une image ?
Alors, la première chose à savoir c'est que les Indonésiens ne pratiquent pas le bus de nuit. Soit ils ont peur du noir, soit ils ne veulent juste pas bosser après le coucher du soleil mais, en tout cas, ils ne facilitent pas la tache aux voyageurs.
Les transports nocturnes c'est quand même très avantageux pour un routard : d'abord, cela permet de ne pas perdre une journée d'hypothétiques ballades, visites ou rencontres et en plus, ça fait économiser des nuits d'hôtel !
Bon, ben là, non ! Du coup, départ de Pangandaran à 7h du mat' et arrivée à Yogya à 15h. Le paysage n'était pas forcemment fantastique alors roupillon dans le minibus spécialement affrêté pour Florence et moi (donc 1 banquette chacune, pratique pour la sieste).
Tout de suite, j'ai quand même remarqué que les rues étaient plus accueillantes qu'à Jakarta ou à Bandung. Jalan Malioboro notamment est animée de gargottes et de magasins de batiks. Et ça tombait bien puisque l'hôtel que nous avions repéré dans mon vieux Lonely était à deux pas.
Pour 100 000rp, nous avons eu droit à une jolie chambre, propre, avec une salle de bain, certes sommaire mais correcte et surtout... une petite piscine au fond d'un patio !
Une rapide douche plus tard, nous étions rejointes par nos copines Niniek, Russelin et Tika. Surprise du chef : Russel a une voiture ! Vous découvrirez plus tard que ce n'est pas nécessairement une bonne chose... Les filles nous ont emmenées à Alun Alun (toutes les places centrales des villes s'appellent ainsi). Sur celle-ci, se trouvent 2 arbres dits "Banyan" dont certains croient qu'ils enferment des fantômes. La tradition est de partir d'une point de la place, yeux bandés et de réussir à marcher jusqu'à l'un des deux pour que son voeu soit exaucé.
Après 2 essais, j'ai fait une croix sur mon souhait !
Nous nous sommes ensuite promenées sur les remparts de la ville dans la ville; un quartier réservé à la cour du Sultan. Puis nous avons expérimenté le lesahan. Il s'agit d'une petite zone sur le trottoir sur laquelle sont posées des nattes en paille (type rabanes) et sur lesquelles on déguste des mets de toute sorte. En l'occurence, rien de mémorable puisque je ne m'en souviens pas !
Malgré mes gentilles protestations, il a été difficile de convaincre nos hôtes de ne pas aller voir Borobudur dès le lendemain c'est à dire une SAMEDI !!!! Comme prévu, le temple était pris d'assault par des touristes du monde entier. Est-ce la raison pour laquelle je ne l'ai pas autant apprécié que je l'anticipais ? Je ne sais pas mais la strusture de cet énorme bloc ne m'a pas impressionnée plus que ça ! Sa base de 118x118m est soit, imposante mais il n'a pas le côté élancé des temples de thaïlande. Il a même l'air assez écrasé sur lui-même. Les pélerins sont censés faire 3 fois le tour de chacune des 6 terrasses ce qui laisse le temps de contempler les parois sculptées des passages étrois. Ce qui est assez rigolo, c'est que, suite au tremblement de terre de 2006, a eu lieu une reconstruction et qu'on dirait que certaines pièces n'ont pas exactement été replacées au même endroit. Du coup, quelques personnages ressemblent à ces puzzles qu'on faisait quand on était petits ! Vous savez, ceux type casse-tête avec les carrés qu'il fallait faire glisser pour reconstituer une image ?
Tika, Russelin et Niniek
Session Pencat Cilat (art martial Indonésien)
Autre chose marrante (enfin, surtout au début) le nombre de fois où nous nous sommes faites photographier ! Pourtant, nous étions loin d'être les seules occidentales dans le coin mais même les profs qui accompagnaient leur classe nous demandaient de poser avec leurs élèves !!! Du coup, nous en avons profiter pour en faire quelques unes avec nos propres appareils.
J'aurais voulu en apprendre plus sur l'histoire du monument mais nos amies sont musulmanes donc n'en savait rien et elles n'avaient pas très envie d'attendre pour entrer dans le musée après la visite... Un des inconvénients à faire des activités de groupe...
Elles se sont, en revanche, bien rattrappées en nous emmenant manger dans un restaurant où l'on ne sert que du champignon sous toutes ses formes ! En brochette nappé de sauce aux cacahuettes, en curry, pimentés, bref, fascinant de créativité ! Miam !
Nous pensions rentrer à l'hôtel après ça car les filles devaient aller travailler mais elle nous ont déniché un petit musée sur l'histoire de Java et particulièrement de Yogya, très intéressant.
Sous la pluie, nous avons suivi une guide qui, de salle en salle, nous a commenté les tableaux, photographies et autres habits traditionnels de la royauté. Elle s'exprimait dans un anglais quasi-parfait et cela m'a, personnellement fait beaucoup de bien, d'enregistrer quelques dates et d'en savoir plus sur les couleurs des batiks que sont autorisées à porter les "manants" (lol) et celles réservées au sultanat ainsi que les codes couleur correspondant aux différentes occasions.
Oups, batterie proche de l'apoplexie ! Il faudra attendre une peu pour la suite de Yogya !
Des bisous,
Elo
J'aurais voulu en apprendre plus sur l'histoire du monument mais nos amies sont musulmanes donc n'en savait rien et elles n'avaient pas très envie d'attendre pour entrer dans le musée après la visite... Un des inconvénients à faire des activités de groupe...
Elles se sont, en revanche, bien rattrappées en nous emmenant manger dans un restaurant où l'on ne sert que du champignon sous toutes ses formes ! En brochette nappé de sauce aux cacahuettes, en curry, pimentés, bref, fascinant de créativité ! Miam !
Nous pensions rentrer à l'hôtel après ça car les filles devaient aller travailler mais elle nous ont déniché un petit musée sur l'histoire de Java et particulièrement de Yogya, très intéressant.
Sous la pluie, nous avons suivi une guide qui, de salle en salle, nous a commenté les tableaux, photographies et autres habits traditionnels de la royauté. Elle s'exprimait dans un anglais quasi-parfait et cela m'a, personnellement fait beaucoup de bien, d'enregistrer quelques dates et d'en savoir plus sur les couleurs des batiks que sont autorisées à porter les "manants" (lol) et celles réservées au sultanat ainsi que les codes couleur correspondant aux différentes occasions.
Oups, batterie proche de l'apoplexie ! Il faudra attendre une peu pour la suite de Yogya !
Des bisous,
Elo